TIMBERT Arnaud (dir.)
L’architecture gothique à Auxerre et dans sa région (XIIe-XIXe siècles) : naissance, transformations et pérennité
Auxerre : Monuments historiques de l’Yonne, 2012, 106 p.
Collection Bulletin de la Société des fouilles archéologiques et des monuments historiques de l’Yonne ; 26-27
Résumé éditeur :
Ce volume concrétise une journée d’études tenue à Auxerre en 2008 sous l’égide de la Société des fouilles archéologiques et des monuments historiques de l’Yonne en partenariat avec le Centre d’étude médiévale d’Auxerre ainsi que les Université de Lille 3 (UMR 8529) et de Dijon (UMR 5594).
Il rassemble plusieurs contributions qui abordent à travers des monuments – tels que les églises de Vermenton, Chablis, Cravant, Aillant-sur-Tholon et, plus spécifiquement, celles de Saint-Germain, Saint-Père et Saint-Eusèbe d’Auxerre – la question de la naissance et des mutations formelles de l’architecture gothique mais aussi celle des constantes matérielles qui, dans une géographie volontairement restreinte, l’innervent entre le XIIe et le XIXe siècles. Ces actes envisagent ainsi une architecture gothique qui ne serait plus limitée dans le temps à des siècles cloisonnés, mais entendu sur la longue durée de son existence ; une architecture gothique qui ne serait plus contenue dans les limites subjectives d’une périodisation académique, mais investie comme l’expression matérielle et immatérielle d’un Moyen Age qui viendrait mourir, dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec l’achèvement des cathédrales.
Par ce regard diachronique, les monographies proposées dans cet ouvrage nous acheminent ainsi vers une réécriture des origines technique, esthétique et morphologique de l’architecture gothique et soulèvent à nouveau la question de son rôle comme lieu et “espace identitaire” de transmission des savoir-faire et des techniques.
Il rassemble plusieurs contributions qui abordent à travers des monuments – tels que les églises de Vermenton, Chablis, Cravant, Aillant-sur-Tholon et, plus spécifiquement, celles de Saint-Germain, Saint-Père et Saint-Eusèbe d’Auxerre – la question de la naissance et des mutations formelles de l’architecture gothique mais aussi celle des constantes matérielles qui, dans une géographie volontairement restreinte, l’innervent entre le XIIe et le XIXe siècles. Ces actes envisagent ainsi une architecture gothique qui ne serait plus limitée dans le temps à des siècles cloisonnés, mais entendu sur la longue durée de son existence ; une architecture gothique qui ne serait plus contenue dans les limites subjectives d’une périodisation académique, mais investie comme l’expression matérielle et immatérielle d’un Moyen Age qui viendrait mourir, dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec l’achèvement des cathédrales.
Par ce regard diachronique, les monographies proposées dans cet ouvrage nous acheminent ainsi vers une réécriture des origines technique, esthétique et morphologique de l’architecture gothique et soulèvent à nouveau la question de son rôle comme lieu et “espace identitaire” de transmission des savoir-faire et des techniques.